La sténographie.
Suite à la demande du président, lors de la dernière réunion : le sujet «la sténographie». La sténographie (du grec stenos, serré et graphê, écriture), ou tachygraphie, est « l’art de se servir de signes conventionnels pour écrire d’une manière aussi rapide que la parole ».
Issus d’un même besoin (écrire rapidement et si possible à la vitesse de la parole), les systèmes d’écriture rapide remontent à fort longtemps. Selon les écrits de Diogène Laërce, les premières traces remonteraient à 430 av. J.-C., date à laquelle Xénophon aurait usé de sténographie pour transcrire les discours de Socrate. En 63 av. J.-C., Tiron, esclave de Cicéron, s’inspirant des notes grecques, inventa sa propre méthode de sténographie. Ses prises de notes ont été conservées. Tout d’abord, Tiron n’abrégeait que les mots les plus populaires en utilisant des indices de contexte.
Théodore-Pierre Bertin (2 novembre 1751, Provins - 25 janvier 1819, Paris) Théodore-Pierre Bertin a étudié la méthode Taylor à Londres. À son retour à Paris en 1791, il a traduit le livre « An essay intended to establish a standard for an universal system of Stenography, or Short-hand writing »
Il publie sa traduction sous le titre « Système universel et complet de Sténographie ou Manière abrégée d’écrire applicable à tous les idiomes », dont la première édition date de 1792. Théodore-Pierre Bertin a conservé les signes de Taylor avec ses mêmes valeurs, en ajoutant certains pour symboliser les voyelles à la fin du mot. Sa méthode a été la première méthode qui a permis d’unir les signes entre eux sans lever la plume.
Le système, formé par 16 signes alphabétiques, initiale et six arrêts, dès qu’il est différencié de celui de Taylor. Ces signes servent pour une quantité d’extrémités dont les sons sont parus. Les raccourcis consistent la suppression de lettres ou la réduction d’un mot à leur initiale.
Madame Maria Barthelet a traduit les carnets Rogelet, qui se servait de cette méthode pour garder une copie de ses courriers. Apparemment, il fut parmi les premiers à apprendre et à utiliser la sténographie. La méthode Bertin fut améliorée par Hippolyte Prévost, puis par Albert Delaunay.