Le télégraphe décimal
Les 5 positions de ce Télégraphe décimal sont si distinctes l'une de l'autre qu'il me semble impossible de les confondre. Les voyans mobiles ne forment avec la colonne verticale que deux angles d'un côté et autant de l'autre, ou ils se trouvent au dessus d'elle dans la même ligne verticale.
L'un des deux angles est aigu ( 6o° ) ; l'autre obtus ( 120° ).
La position pour la terminaison d'un chiffre où. l’on approche les Voyans mobiles de l'un ou de l'autre côté de la colonne verticale, ainsi que celle pour la terminaison d'un numéroteur, où l'on fait disparaître les voyans derrière la même colonne, est assez distincte de toutes les autres positions.
En fesant paraître les deux voyans mobiles à la fois, et en le mettant seulement dans les cinq positions de l'ordre décimal et les deux positions près de la colonne verticale, l'on forme 49 signaux particuliers. Pour correspondre la nuit l'on ajoute une lanterne à l'extrémité de 1a colonne verticale, une autre au voyant circulaire, et une troisième à l'extrémité du voyant oblong.
Il me semble que l'invention du système télégraphique décimal doit être très importante pour l'empire germa- nique et tous les pays où il y a plusieurs gouvernemens indépendans l'un de l'autre. Il serait sans doute très difficile si non impossible, d'établir dans ces pays des lignes télégraphiques comme celles du Cen. CHAPPE, mais il sera moins difficile d'en établir d'après le système décimal des Cens. LAVAL et LE BLOND.